La quasi totalité des syndicats -sauf la CGC- ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation sur les retraites
CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Solidaires et FSU ont choisi d'appeler à une journée de grève et de manifestation le 7 septembre, jour du début de l'examen du projet de réforme des retraites au Parlement.
La dernière journée de mobilisation sur ce thème remontait au 24 juin. Ce jour là, FO n'avait pas participé au mouvement.
Le gouvernement doit entériner son projet de loi sur les retraites début juillet.
Les sept organisations syndicales "vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites", peut-on lire dans un communiqué commun.
La CGT avait déjà appelé à un rassemblement devant le ministère du Travail à Paris, le 13 juillet, date à laquelle le projet du gouvernement doit être examiné en Conseil des ministres. Cette initiative sera suivie au niveau national et local par les autres syndicats. Après un début de mobilisation assez timide, les syndicats ont réussi à faire descendre de 800.000 à deux millions de personnes, selon les sources, dans la rue le 24 juin dernier.
Aubry précise sa position
"Nous ne demandons pas le retour à 60 ans pour tout le monde: nous ne l'avons jamais demandé. Nous savons qu'il va falloir travailler plus longtemps mais nous voulons que ceux qui ont commencé à travailler tôt puissent partir à 60 ans", a défendu Martine Aubry mardi soir à Lille lors d'un meeting à Roubaix pour défendre la réforme des retraites proposée par le PS.
En janvier, Martine Aubry avait déclenché une polémique au sein du Parti socialiste en parlant de travailler plus longtemps. La droite avait salué une avancée estimant que la dirigeante socialiste reconnaissait la nécessité de repousser l'âge légal de départ à la retraite. "Il va falloir travailler plus longemps mais pas n'importe comment", a-t-elle insisté face à 200 personnes, salariés, retraités, fonctionnaires et syndicalistes.
Elle a défendu une réforme "équilibrée" entre mesures d'âge et mesures financières, via une lourde taxation des revenus du capital.
Face à la réforme du gouvernement, "il y a d'autres solutions et c'est ça que le président de la République ne supporte pas aujourd'hui", a estimé la dirigeante du PS.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.