La présidente PS de la région Poitou-Charentes s'est placée mercredi aux côtés des sinistrés de la tempête Xynthia
Dans une "lettre ouverte" adressée au président de la République et au Premier ministre, Ségolène Royal a demandé la "suspension du zonage" et "l'ouverture d'une concertation".
Résultat, jeudi, Jean-Louis Borloo a évoqué "un malentendu" sur les zones noires qu'il a qualifiées de "zones de solidarité" et "pas de destruction massive".
Au lendemain de l'intervention de Ségolène Royal, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, a affirmé: "il y a un malentendu sur lequel il faut qu'on s'explique", a déclaré le ministre, à la presse, avant une rencontre avec les élus concernés de Charente-Maritime à la préfecture.
"On va travailler avec eux" (les maires et les parlementaires présents), a ajouté le ministre, venu avec les secrétaires d'Etat au Logement Benoist Apparu, à l'Ecologie Chantal Jouanno, et aux Transports Dominique Bussereau, également président du conseil général de Charente-Maritime. "Ce sont des zones à risques avérés, la solidarité nationale est là pour aider", a poursuivi M. Borloo sur le perron de la préfecture. "D'ailleurs les zones noires ce n'est pas très heureux comme expression, ce sont des zones sur lesquelles l'Etat s'engage sur la sécurité", a-t-il dit.
Dans ces zones dites "noires", où les habitations sont destinées à être détruites après la tempête du 28 février, "il y a un problème de valeur de biens, de patrimoine", a poursuivi M. Borloo. Il faut "que l'Etat garantisse la valeur des biens et s'engage, c'est une procédure exceptionnelle, à un accord amiable et après, parcelle par parcelle, maison par maison, là où il y a un risque avéré, on regardera ensemble les procédures habituelles et de droit commun", a-t-il ajouté.
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