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La menace terroriste s'est renforcée en France depuis jeudi, notamment dans les transports, a-t-on appris lundi

Information obtenue par l'AFP auprès d'une source proche du ministère de l'Intérieur.Les inquiétudes sur un risque d'attentat en France sont fondées sur un renseignement en provenance d'Algérie.
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Dans le métro parisien (AFP - LIONEL BONAVENTURE)

Information obtenue par l'AFP auprès d'une source proche du ministère de l'Intérieur.

Les inquiétudes sur un risque d'attentat en France sont fondées sur un renseignement en provenance d'Algérie.


L'inquiétude se fonde "sur la base d'un renseignement venu d'un pays ami avec lequel la France travaille très régulièrement", selon lequel Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "ferait peser une menace imminente d'attentat sur le territoire national", avait auparavant indiqué cette même source.

"Il s'agit d'une menace dont on pouvait penser qu'elle visait les transports", a-t-on indiqué, sans fournir de détails. "Des informations concordantes, provenant de différents services, faisaient état du passage à l'acte d'une femme kamikaze" jeudi, selon RTL.

"Ce suspect fantôme a été recherché toute la journée, en vain. La menace, hautement crédible, est toujours prise au sérieux aujourd'hui. Parallèlement, la protection du recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a été renforcée", précise le site de la radio.

Le renforcement de cette menace a motivé jeudi le déplacement du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux à l'aéroport Charles-de-Gaulle de Roissy puis à la Tour Eiffel, a précisé la source du ministère de l'Intérieur. "La menace ne fait que se préciser, hélas, ces derniers jours", a déclaré dimanche Brice Hortefeux. Une prise de position déjà affirmée jeudi par le ministre après l'enlèvement de sept personnes (dont cinq Français) dans le Sahel nigérien, et une fausse alerte à la bombe mardi soir à la tour Eiffel.

"Menace majeure"
"La France est sous le coup d'une menace terroriste majeure", affirmait dimanche dans Le Monde de samedi (daté dimanche-lundi) le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini. Il y a une semaine dans le Journal du Dimanche, le patron de la DCRI avait affirmé que la menace d'un attentat sur le sol français n'avait "jamais été aussi grande".

Dans ses propos rapportés par Le Monde, M. Squarcini est formel : "Tous les clignotants sont au rouge. La France est sous le coup d'une menace terroriste majeure", en donnant comme preuve l'enlèvement vendredi de cinq Français dans le nord du Niger et "des informations concordantes qui nous parviennent".

Selon Le Monde, les groupes islamistes du sud du Sahel auraient récemment procédé à des recrutements importants, la principale menace venant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Outre les risques accrus sur les expatriés français de cette zone, M. Squarcini redoute que ces groupes n'organisent des "attentats sur notre territoire", ce qui "fait partie de leurs objectifs".

Cumul
Avec l'adoption, le 14 septembre, d'une loi interdisant le voile islamique intégral dans l'espace public, la participation du contingent français aux opérations en Afghanistan, l'attaque en juillet par un commando français d'une base de l'Aqmi qui a fait sept morts parmi les jihadistes, les griefs des membres d'Al Qaïda contre Paris ne manquent pas.

Après le raid dans le Sahara qui a échoué à libérer l'otage Michel Germaneau, Aqmi avait juré vengeance, écrivant dans un communiqué : "A l'ennemi d'Allah, Sarkozy, je dis : vous avez manqué une occasion et ouvert la porte de l'horreur pour vous et votre pays".

Les responsables de la lutte antiterroriste s'inquiètent également du récent retour en France et en Europe de jeunes volontaires européens partis s'entraîner et combattre dans la zone pakistano-afghane.

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