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La majorité des 600 salariés de Siemens étaient en grève lundi sur les sites de Saint-Chamond et Montbrison.

Ils soutiennent leurs représentants qui reprennent des négociations avec leur direction à la mairie de Saint-Chamond (centre).Les syndicats ont dénoncé vendredi la remise en cause par la direction d'une partie des accords conclus le 3 mars après trois jours de conflit.
Article rédigé par France2.fr
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Des ouvriers en grève bloquent le site de Siemens à Saint-Chamond (Loire) (AFP - Jean-Philippe KSIAZEK)

Ils soutiennent leurs représentants qui reprennent des négociations avec leur direction à la mairie de Saint-Chamond (centre).

Les syndicats ont dénoncé vendredi la remise en cause par la direction d'une partie des accords conclus le 3 mars après trois jours de conflit.

Le 3 mars, après trois jours de blocage, la direction avait confirmé la fermeture du site de Saint-Chamond (370 personnes), mais avait relevé la prime supra-légale versée aux futurs licenciés, la portant dans une fourchette de 25.000 à 45.000 euros. Or dans un courrier aux salariés, cette même indemnité est ramenée dans une fourchette "de 15.000 à 35.000 euros", ce que les syndicats ont considéré comme "une nouvelle déloyauté".

Ceux-ci ont donc finalement de nouveau accepté de discuter mardi soir avec Bernhard Fonseka, pourtant récusé quelques heures plus tôt comme interlocuteur par l'intersyndicale, composée de la CGT, de la CFDT et du CFE-CGC (premier syndicat sur les sites de Saint-Chamond et Montbrison, qui comptent quelque 60 % de cadres). Les élus du personnel entendaient aussi "négocier le maintien du site de Saint-Chamond, même si c'est a priori hors de question pour la direction".

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