La fin des dauphins dans les parcs aquatiques ?

En France, on compte quatre parcs exposant des orques et des dauphins en captivité. En mai dernier, un arrêté porté par la précédente ministre de l’écologie Ségolène Royale était publié au Journal officiel et se posait pour un contrôle plus important des parcs ayant des cétacés.

Une bataille entre professionnel et défenseur des animaux

Cet arrêté fut très bien accueilli par les associations de protection animal. Julie Labille, de l’Association « C’est Assez » s’est confiée au micro de Brut.

« En captivité, l’espérance de vie des cétacés est réduite en moyenne de moitié. Les cétacés, les orques, les dauphins, ne sont pas faits physiologiquement, ni dans leur comportement social, pour être enfermés dans des bassins stériles » explique-t-elle.

A l’époque de la publication de cet arrêté, Rodolphe Delord, Président de l’Association des parcs zoologiques ne comprenait pas la décision de la ministre de signer un arrêté menaçant la survie de ces parcs.

« Nous ne comprenons pas comment vont faire les établissements qui hébergent des dauphins. Ils vont castrer les animaux, les stériliser, les séparer ? Nous ne savons pas ce que vont devenir les professionnels et surtout les passionnés qui s’occupent de ces animaux au quotidien » insiste-t-il.

Depuis le parc de Marineland vient d’introduire un recours devant le Conseil d’Etat pour se poser contre l’arrêté de reproduction des dauphins en captivité, estimant qu’il condamne "à terme l'activité des delphinariums français ».