Cet article date de plus de quatorze ans.

La culture du maïs OGM MON 810 du semencier américain Monsanto présente plus d'inconvénients que d'avantages

C'est ce qui ressort d'un avis du Haut conseil des biotechnologies (HCB) publié mardi, ce qui pousse les associations écologiques à demander son interdiction définitive.Le HCB avait été saisi par le gouvernement d'une demande concernant l'éventuelle autorisation de ce maïs transgénique qui est interdit de culture en France depuis 2008.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Champ de maïs OGM.

C'est ce qui ressort d'un avis du Haut conseil des biotechnologies (HCB) publié mardi, ce qui pousse les associations écologiques à demander son interdiction définitive.

Le HCB avait été saisi par le gouvernement d'une demande concernant l'éventuelle autorisation de ce maïs transgénique qui est interdit de culture en France depuis 2008.

Une majorité de membres du Comité économique, éthique et social (CEES) - une des deux composantes du HCB - a considéré que les inconvénients globaux d'une mise en culture du MON 810 l'emportaient sur ses avantages, selon le communiqué du HCB.

Par ailleurs, le Comité scientifique - l'autre composante du HCB - a noté que certaines questions posées à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Aesa) n'avaient pas obtenu de réponse, "du fait de l'absence d'effets majeurs et/ou faute de données suffisantes, que seule l'expérimentation en champ ou en laboratoire permettrait d'obtenir".

Les associations de défense de l'environnement enfoncent le clou réclamant que la culture du MON 810 soit définitivement interdite. Ce maïs transgénique produit par lui-même un insecticide, protégeant les cultures des attaques de pyrale ou de sésamie.

Monsanto assure en cultiver "dans dont nombreux pays, y compris l'Union européenne, sur environ 37 millions d'hectares".

La réautorisation éventuelle du MON 810 par la Commission européenne doit être discutée prochainement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.