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La cour d'assises spéciale de Paris, qui rejuge Yvan Colonna, n'exclut pas une reconstitution en juin à Ajaccio

La cour, qui rejuge Yvan Colonna pour l'assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac, a estimé qu'une reconstitution, en présence des témoins oculaires et du médecin légiste, était "justifiée dans son principe".La date du 6 juin est envisagée mais "cela reste à confirmer en fonction de l'évolution des débats et des modalités pratiques".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Me Pascal Garbarini, l'un des avocats d'Yvan Colonna. (AFP)

La cour, qui rejuge Yvan Colonna pour l'assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac, a estimé qu'une reconstitution, en présence des témoins oculaires et du médecin légiste, était "justifiée dans son principe".

La date du 6 juin est envisagée mais "cela reste à confirmer en fonction de l'évolution des débats et des modalités pratiques".

La défense d'Yvan Colonna avait fait vendredi sa demande de reconstitution, un acte selon elle "capital" et "primordial" pour établir la "vérité".

Le ministère public et l'une des parties civiles avaient recommandé à la cour d'attendre, pour prendre sa décision, les auditions prévues du 24 au 26 mai des membres du commando condamnés en 2003 pour l'assassinat du préfet.

Lors du dernier procès en 2009, Yvan Colonna et ses avocats avaient claqué la porte au bout d'un mois, après deux refus de leurs demandes de reconstitution.

Yvan Colonna est jugé une troisième fois pour l'assassinat du préfet, la confirmation en appel de sa condamnation à perpétuité ayant été annulée par la Cour de cassation. Il conteste les faits qui lui sont reprochés.

Décision lundi
Le président, Hervé Stéphan, rendra sa décision "lundi dans le cours de l'audience", a-t-il dit. La cour peut accepter ou refuser mais aussi décider d'attendre les auditions prévues du 24 au 26 mai des membres du commando condamnés en 2003 pour l'assassinat du préfet. C'est ce que lui ont demandé le ministère public et l'une des parties civiles.

Lors du dernier procès en 2009, Yvan Colonna et ses avocats avaient claqué la porte au bout d'un mois, après deux refus de leurs demandes de reconstitution. Cette fois, ils ont fait leur demande à l'issue de la deuxième semaine du procès, après les auditions des témoins oculaires du crime.

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