La Commission de sécurité des consommateurs conseille la prudence lors de l'utilisation des lampes à basse consommation
Dans un communiqué publié lundi, la Commission de sécurité du consommateur (CSC), souligne que les ampoules à basse consommation, dont la durée de vie oscille entre 6.000 et 10.000 heures et destinées à remplacer les modèles à incandescence d'ici à 2012, présentent des risques pour l'utilisateur, notamment parce qu'elles émettent des ondes.
Des ondes dues au système électronique qui amorce l'allumage de l'ampoule.
La nocivité de ces ampoules de plus en plus mise en avant
Les ampoules à basse consommation, dites aussi lampes fluocompactes, "ont détrôné les lampes à incandescence classiques, trop gourmandes en électricité", souligne la CSC.
Elles consomment "4 à 5 fois moins d'énergie pour des performances équivalentes en termes d'éclairage" et d'après les fabricants, leur "durée de vie oscille entre 6.000 et 10.000 heures contre 1.000 heures pour une ampoule classique".
Mais "leur éventuelle nocivité fait débat" en termes de teneur en mercure et de niveau d'émission d'ondes électromagnétiques, ajoute la CSC.
"En l'état actuel des connaissances", la Commission conseille aux consommateurs de "privilégier l'achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles".
"En cas de bris" d'une de ces lampes, elle recommande de ventiler longuement la pièce et de la quitter, puis de ramasser les débris soigneusement avec des gants et du papier absorbant et de les placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l'aspirateur, "qui contribue à mettre en suspension dans l'air des particules de mercure".
Elle conseille également de se tenir à une distance minimale de 30 cm d'une lampe de ce type en cas d'exposition prolongée.
Par ailleurs, la CSC demande aux pouvoirs publics de "déterminer les valeurs maximales d'exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l'air ambiant" et souhaite que "la directive européenne relative à la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur soit révisée" pour prendre en compte "les progrès technologiques", en abaissant "le niveau maximal de teneur en mercure de 5 à moins de 2 mg par lampe".
De même, la Commission "encourage les professionnels à fabriquer, grâce aux nouvelles technologies disponibles, des lampes contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses".
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