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La circulation était normale sur les routes d'Ile-de-France vendredi, malgré des difficultés locales, selon le CNIR

La circulation restait délicate localement sur les N3, N12, N118 et A86, entre la N118 et lA12, difficile sur la N4, entre la N104 et la N36, en raison de plaques de neige, selon le Centre national d'information routière.Après une nuit de galère sur les routes, Bison Futé avait annoncé jeudi soir une circulation normale en Ile-de-France.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le trafic s'améliore, mais reste perturbé par la neige (AFP - BERTRAND LANGLOIS)

La circulation restait délicate localement sur les N3, N12, N118 et A86, entre la N118 et lA12, difficile sur la N4, entre la N104 et la N36, en raison de plaques de neige, selon le Centre national d'information routière.

Après une nuit de galère sur les routes, Bison Futé avait annoncé jeudi soir une circulation normale en Ile-de-France.

La circulation des transports de marchandises d'un poids supérieur à 7,5 tonnes et des transports de matières dangereuses au-delà de 3,5 tonnes était toujours interdite sur la N118 entre Les Ulis (Essonne) et Vélizy (Yvelines), a précisé le CNIR.

Les transports scolaires étaient encore arrêtés dans les Yvelines, l'Essonne et la Seine-et-Marne.

La RATP annonçait vendredi un service était normal sur l'ensemble du réseau, et la SNCF assurait que "le phénomène intempéries est derrière nous" et que "le réseau est dégagé".

En Eure-et-Loir, le ramassage scolaire était toujours interdit sur l'ensemble du réseau routier et la circulation n'était pas possible pour les poids lourds de plus de 19 tonnes. Dans la Marne, les services de transports interurbains, dont les scolaires, seront interrompus pour la journée.

Une nuit de galère pour les automobilistes
Mercredi, Paris et l'Ile-de-France ont connu mercredi un épisode neigeux intense, provoquant la pagaille dans les transports, sur les routes et dans les aéroports de Roissy et Orly. La capitale a battu son record de précipitation neigeuse avec 11 cm de neige tombés en quatre heures et jusqu'à 20 cm dans les Yvelines. Des milliers d'automobilistes sont restés coincés des heures dans d'inextricables embouteillages sur l'ensemble du bassin parisien.

Les automobilistes et routiers ont déploré l'absence ou l'insuffisance du salage mercredi. A Paris, la mairie a assuré avoir pris des "mesures exceptionnelles" pour procéder au salage de la totalité des trottoirs parisiens.

Selon Brice Hortefeux, environ un millier d'automobilistes, bloqués par la neige, ont passé la nuit dans leur voiture, dont 400 sur la seule N118. "Rien à voir avec les 60.000" immobilisés en 2003, a-t-il assuré.

Il reste que, malgré l'annonce de l'épisode neigeux par Météo-France, l'Ile-de-France a vécu le pire scénario depuis la nuit du 4 au 5 janvier 2003.

Après avoir jugé "impossible" mercredi à 16H30 que des milliers de personnes puissent se retrouver bloquées, M. Hortefeux a nié jeudi avoir minimisé les difficultés, soulignant que les 11 cm de neige tombés mercredi étaient un "phénomène majeur" pas vu en Ile-de France "depuis 23 ans".

Le gouvernement assure que le dispositif d'hébergement déployé par les pouvoirs publics a permis d'accueillir environ 3.300 personnes.

Mais la mairie de Vélizy (Yvelines), proche de la N118 totalement bloquée, a fait état de 7.000 à 8.000 personnes dont il a fallu organiser l'hébergement d'urgence sur cette seule commune. Des milliers d'autres ont dormi sur leur lieu de travail - jusqu'à 2.800 au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines).

FO-Equipement a estimé jeudi que la galère des automobilistes franciliens bloqués la veille par la neige était due au
"démantèlement des services de l'Etat", avec notamment le transfert de l'ensemble de la sécurité routière au ministère de l'intérieur.

"Le démantèlement des anciens services de l'Etat en Ile-de-France et le placement de la sécurité routière sous la tutelle du ministre de l'Intérieur est un beau gâchis", affirme le syndicat dans un communiqué. Comme exemple de décision hasardeuse, Gérard Costil, secrétaire général de la Fédération-Equipement-Environnement-Transport-Services de FO (Feets) décrit la décision du préfet de police de fermer trop tardivement de fermer la circulation aux poids lourds, ce qui aurait permis d'éviter aux saleuses de se retrouver bloqués.

FO-Equipement regrette aussi que ce soit désormais "le chef des préfets (en l'occurrence le ministère de l'Intérieur) qui communique sur les questions de circulation routière", et ironise sur le fait que Brice Hortefeux "vient de découvrir que les routes étaient souvent en dévers" (bombées).

La chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne (CCI) a estimé jeudi que la pagaille routière qui a suivie les importantes chutes de neige "ont montré les limites de la politique du 'tout routier' sur un territoire tel que le plateau de Saclay.

Selon la CCI , "le projet de métro Grand-Paris devient donc urgent et ne peut faire l'objet d'un phasage qui reporterait sa réalisation au-delà de 2023".

La SNCF et la RATP ont fait état en fin d'après-midi d'un retour à la normale sur l'intégralité de leur réseau.

A Roissy, où des centaines de vols avaient été annulés
mercredi, coinçant des milliers de passagers, le trafic a repris mais annulations et retards ont perduré pour cause de verglas sur les pistes.

ont passé la nuit dans l'aérogare, prenant d'assaut les enregistrements au petit matin alors qu'arrivaient les voyageurs dont le vol était programmé jeudi.



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