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La cérémonie, prévue samedi en grande pompe, n'aura pas lieu suite à des menaces de fronde syndicale

Le lancement menaçait de virer à l'épreuve de force. Le maire PS Pierre Cohen a annoncé sa décision au conseil municipal.Faute d'accord sur le versement d'une prime au personnel, l'intersyndicale de la régie des transports de l'agglomération toulousaine avait décidé de bloquer la sortie des rames samedi et de forcer les élus à parader à pied.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le tramway photographié le 13 septembre, quelques semaines avant sa mise en service prévue le 27 novembre 2010 (AFP / Pascal Pavani)

Le lancement menaçait de virer à l'épreuve de force. Le maire PS Pierre Cohen a annoncé sa décision au conseil municipal.

Faute d'accord sur le versement d'une prime au personnel, l'intersyndicale de la régie des transports de l'agglomération toulousaine avait décidé de bloquer la sortie des rames samedi et de forcer les élus à parader à pied.

"Demain (samedi), à 4H30, nous serons sur les rails pour saboter l'inauguration", avait prévenu Franck Delperrier, représentant de Sud, premier syndicat de Tisséo.

L'intersyndicale Sud-CGT-CFDT-FO réclame qu'une prime de 300 euros, promise seulement aux 300 agents les plus engagés dans ce projet qui fait la fierté de Toulouse, soit versée à l'ensemble des 2.300 salariés de Tisséo, la régie des transports.

Samedi, Toulouse aurait dû lancer de manière festive sa première ligne de tramway depuis 1957, 11 km plongeant des abords de l'usine de l'avion géant A380 jusqu'au coeur de la ville rose.

Cet investissement de 250 millions d'euros vise à enrayer l'engorgement routier grandissant dans et autour de la quatrième ville de France. Il est censé illustrer le fait que Toulouse, qui gagne environ 15.000 habitants supplémentaires chaque année, peut continuer à se développer sans suffoquer.

La municipalité PS comme l'opposition UMP se disent fières de la réalisation de la régie Tisséo, connectée au métro automatique toulousain. Loin de la guerre de religions qui opposait droite pro-métro et gauche pro-tram dans les années 1990, lors du lancement par le maire de l'époque, Dominique Baudis (UMP), de la première ligne du métro (complétée par une deuxième en 2007).

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