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L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine a été mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi

Selon son avocat, Me Landiveau, l'homme d'affaires a été mis en examen pour abus de biens sociaux dans deux contrats d'armement, agosta et Sawari II.Entendu mercredi par le juge Renaud van Ruymbeke au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, a été placé sous contrôle judiciaire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La photo de Brice Hortefeux et Ziad Takieddine publiée par le site Mediapart en juillet 2011 (Mediapart)

Selon son avocat, Me Landiveau, l'homme d'affaires a été mis en examen pour abus de biens sociaux dans deux contrats d'armement, agosta et Sawari II.

Entendu mercredi par le juge Renaud van Ruymbeke au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris,a été placé sous contrôle judiciaire.

Un contrôle judiciaire qui lui interdit notamment de quitter le territoire français et d'entrer en contact avec les personnes citées dans le dossier, a précisé Me Ludovic Landiveau.

"On est totalement satisfait aujourd'hui d'avoir finalement pu avoir accès à un dossier qui depuis un an et demi traîne sans qu'on puisse y avoir accès", a réagi à sa sortie du bureau du juge Ziad Takieddine qui dit faire "confiance à la justice";

"La mise en examen a été faite (...) pour des qualifications classiques qu'instruit le juge actuellement", a-t-il déclaré à la presse en sortant du pôle financier.

L'avocat des familles de l'attentat de Karachi, Me Olivier Morice, a de son côté précisé que le chef de mise en examen retenu était "complicité et recel d'abus de biens sociaux".

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