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L'hôtellerie parisienne a affiché en juillet un taux d'occupation record de plus de 90%

Toutes catégories d'hôtels confondues, les hôtels à Paris ont été remplis à "91,3% soit 4,1 points de mieux par rapport à juillet 2010, un record, affirme le directeur du cabinet MKG Vangelis Panayotis.C'est de bon augure "pour dépasser les niveaux d'avant crise sur l'année dans la capitale", poursuit-il.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Sur Paris, le prix moyen global de l'hôtellerie a progressé de 5,1% pour atteindre 209 euros. (AFP - Franck Fife)

Toutes catégories d'hôtels confondues, les hôtels à Paris ont été remplis à "91,3% soit 4,1 points de mieux par rapport à juillet 2010, un record, affirme le directeur du cabinet MKG Vangelis Panayotis.

C'est de bon augure "pour dépasser les niveaux d'avant crise sur l'année dans la capitale", poursuit-il.

C'est grâce à l'Asie et l'Amérique latine notamment. Mais aussi aux "city breaks", ces courts séjours dans les villes européennes type Paris, Londres ou Barcelone.

Le patron du Plaza-Athénée, François Delahaye, parle d'un mois de "juillet record avec 95% de taux d'occupation et un prix moyen de 1.150 euros".

"Je n'ai jamais vu de voitures aussi chères devant le Plaza, et cela provient du Moyen-Orient", dit le directeur du palace qui accueille 15% de clientèle en provenance de cette région du monde, "essentiellement l'été", pour fuir les grosses chaleurs chez eux.

Au Bristol, "juillet comme l'an dernier affiche un taux de 90%", dit son directeur Didier Le Calvez.

Sur Paris, le prix moyen global de l'hôtellerie a progressé "de 5,1% pour atteindre 209 euros", poursuit M. Panayotis, tandis que le revenu par chambre disponible (principal indicateur de rentabilité dans l'hôtellerie) "grimpe de 10% à 191 euros".

Une bonne santé confirmée par la fréquentation record du principal bureau de l'Office de tourisme et des congrès de Paris qui a accueilli 1.600 visiteurs le 13 juillet, explique-il dans un communiqué, se félicitant aussi d'une fréquentation hôtelière record autour du 14 juillet.

En région Paca

Le bilan à mi-juillet de la saison estivale est jugé satisfaisant par les professionnels du tourisme en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), où la météo a été plus agréable que dans les autres régions de France, selon une étude publiée jeudi par le Comité régional du tourisme (CRT).

Certains professionnels notent également un "impact positif" des événements dans les pays du pourtour méditerranéen (printemps arabe, attentats de Marrakech).

Autre tendance, "une relative reprise de la fréquentation des étrangers", avec un retour notamment des Belges et Allemands. "La clientèle américaine frémit et les Chinois arrivent", tandis que l'ouverture en octobre par Air France d'une ligne Marseille-Moscou devrait "changer la donne" du côté de la clientèle russe, aujourd'hui essentiellement présente sur la Côte d'Azur, a souligné le directeur général du CRT, Bruno James.

Belle progresion en juin

Paris et la région Paca n'ont pas le monopole du tourisme. L'hôtellerie française a enregistré en juin une "belle croissance" semestrielle entre 2,9 et 11,8% suivant les catégories, selon le baromètre mensuel du cabinet In extenso-Deloitte.

En juin, les établissements haut-de-gamme ont réalisé les meilleures performances puisque les 4 et 5 étoiles ont vu leur RevPAR (revenu par chambre disponible, qui combine taux d'occupation et prix moyen payé, principal indicateur du secteur)progresser de 16,7%.

Les données provisoires et parcellaires du mois de juillet montrent une poursuite de la croissance notamment à Paris. Le mauvais temps pourrait avoir pénalisé les établissements de la côte atlantique.

Un mois d'août plus calme

Les professionnels prévoient un mois d'août plus calme à Paris, au moins dans les palaces en raison du ramadan qui va éloigner les riches clientèles du Moyen-Orient. Elle fait tomber le taux d'occupation entre 60% et 70%.

Les réservations de dernière minute devraient malgré tout assurer un mois "correct voire supérieur à l'an dernier" dans toute l'hôtellerie parisienne, selon M. Panayotis, grâce notamment à la tenue fin août d'un congrès mondial de cardiologie, comme juin avait été dopé par le salon du Bourget et un taux d'occupation de plus de 95%.

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