L'association de consommateurs a conclu un accord avec les représentants français du transport aérien et du tourisme
L'accord vise à limiter les conséquences pour les voyageurs de la fermeture de l'espace aérien suite à l'éruption du volcan Eyjafjallajökli en Islande.
Lundi, le secrétaire d'Etat au Tourisme et à la Consommation Hervé Novelli a mis en place un numéro de téléphone gratuit pour venir en aide aux consommateurs non indemnisés.
Les modalités de l'accord
"Après discussion avec l'UFC-Que Choisir" (Union de défense des consommateurs) les professionnels français représentés par les principaux organismes (le SNAV (agents de voyage), la FNAM (transport aérien), le CETO (Tour opérateurs)) s'engagent :
1) "Pour les vols secs : en cas d'annulation de vol aller ou retour, à rembourser le prix des billets sans pénalité ou, si le consommateur le souhaite, à reporter les transports; à prendre en charge le voyageur (qui se trouvait) en transit ou lorsqu'il détenait une carte d'embarquement émise à l'aéroport".
2) "Pour les forfaits touristiques : en cas d'annulation du voyage avant le départ, à proposer aux consommateurs un report sur 12 mois auprès des mêmes agences ou tour opérateurs sur une destination qui peut être différente si le consommateur le souhaite. Si le coût de ce report varie en fonction de la période de remplacement ou de la destination choisies, il sera réajusté à la hausse ou à la baisse".
Mise en place d'un numéro vert
M. Novelli a lancé lundi un service de médiation pour aider les Français, bloqués à cause du nuage de cendres volcaniques, à être indemnisés.
Les consommateurs dont les démarches auprès de leur voyagiste ou de leur compagnie aérienne n'ont pas abouti, peuvent appeler le 0800 000 402 (appel gratuit d'un poste fixe) ou aller sur le site conso.net.
La principale question reste la prise en charge des frais d'hébergement supplémentaires, générés par l'absence de trafic aérien, a constaté le secrétaire d'Etat.
Outre la résolution des cas individuellement, le secrétaire d'Etat souhaite que cette médiation "clarifie les relations entre les consommateurs d'un côté et les tour opérateurs, agences de voyages et compagnies aériennes de l'autre".
Il souhaite que soit établie "une jurisprudence", voire "des propositions pour des "ajustements" législatifs ou réglementaires.
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