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Joggeuse blessée : le suspect admet l'avoir enlevée et séquestrée

Les enquêteurs ignorent si l'homme, connu de la police pour de petites infractions, a suivi la joggeuse ou si leur rencontre, dimanche, dans les Yvelines a été fortuite.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un jeune cuisinier a admis le 15 mars 2012 avoir enlevé et séquestré une joggeuse de 39 ans retrouvée blessée dans les Yvelines. (FRED DE NOYELLE / PNS / AFP)

Un jeune cuisinier en garde à vue depuis mercredi 14 mars a admis jeudi avoir enlevé et séquestré dimanche une joggeuse de 39 ans retrouvée blessée dans la soirée dans les Yvelines. L'homme de 28 ans, dont la garde à vue va être prolongée de 24 heures, "ne conteste pas être à l'origine des faits", selon le parquet, qui précise cependant que "ses explications nécessitent des vérifications complémentaires".

Il reste notamment à faire toute la lumière sur les circonstances dans lesquelles s'est déroulé le rapt. Les enquêteurs ignorent notamment si l'homme, connu de la police pour de petites infractions, a suivi la joggeuse ou si leur rencontre dimanche a été fortuite. D'après une source proche de l'enquête, l'agresseur présumé ne connaissait pas sa victime.

Séquestrée dans le coffre de la voiture

Le jeune homme est originaire de Bonnelles, dans les Yvelines, un village tout proche de Saint-Cyr-sous-Dourdan, dans le département voisin de l'Essonne. C'est là que réside la joggeuse, dans ce village voisin de Rochefort-en-Yvelines (Yvelines), là où elle a été retrouvée blessé et où son agresseur présumé a été interpellé. 

Il est soupçonné d'avoir enlevé et mis dans le coffre de sa voiture cette professeure de physique-chimie, qui faisait son jogging sur une route de campagne, entre champs et bois à proximité de Saint-Cyr-sous-Dourdan. L'enseignante a pu fuir au bout de quelques dizaines de minutes, dans des circonstances encore inconnues.

"Toute seule, elle faisait attention"

Une amie de la victime a expliqué que cette sportive courait une dizaine de kilomètres une à plusieurs fois par semaine, comme de nombreux habitants de ce petit village rural d'un millier d'habitants aux confins de l'Essonne et des Yvelines.

"Ensemble, on courait parfois dans les bois. Mais toute seule, elle faisait attention. Elle ne courait pas hors des routes. Elle connaissait bien le coin", confie encore cette ex-habitante de Saint-Cyr-sous-Dourdan.

La joggeuse, toujours hospitalisée et très choquée, ne semble pas avoir subi de violences sexuelles. Elle présente en revanche des ecchymoses sur le corps. 

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