Vidéo Jihadistes présumés rentrés libres en France : la faute aux Turcs, laisse entendre Le Drian

Les relations entre les services turcs et français ne sont pas au beau fixe. Mardi 23 septembre, le ministère de l'Intérieur a annoncé l'arrestation à Orly de trois jihadistes présumés. Mais il n'en était rien. Pire, les trois personnes ont atterri à Marseille sans être inquiétées. Mercredi, le ministre de la Défense parle d'une "initiative malencontreuse" d'Ankara.

"Il faut renforcer les relations avec les autorités turques"

Interrogé par France Info, Jean-Yves Le Drian a cependant reconnu qu'il y avait eu une défaillance du système de lecture des passeports à Marseille. Les suspects auraient dû être détectés. Parlant de "couac", d'une "mauvaise articulation", il a assuré qu'une "solution sera[it] vite trouvée", mais il a jugé que "l'initiative des autorités turques de changer d'avion a été malencontreuse".

Il a admis qu'il y avait eu "manifestement un gros cafouillage mais il est en grande partie dû aux difficultés, à l'absence de très bonne collaboration avec les services turcs. Ce cafouillage montre qu'il faut renforcer les relations, les méthodes et les actions avec les autorités turques."

Parmi les trois hommes se trouve le mari de Souad Merah, la sœur de Mohamed Merah, qui avait assissiné sept personnes au nom du jihad en mars 2012.