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Vidéo "C'est un appel de détresse" : une mère dont la fille est partie en Syrie exhorte Emmanuel Macron à négocier un "cessez-le-feu"

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Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Cela fait plus d'un mois que Lydie Maninchedda est sans nouvelles de sa fille et de ses petits-enfants de 4 ans, 2 ans et 9 mois. Elle réclame leur rapatriement.

Une mère dont la fille est partie en Syrie exhorte Emmanuel Macron à négocier un "cessez-le-feu", dans une vidéo que franceinfo a pu se procurer jeudi 6 décembre.

La fille de Lydie Maninchedda, Julie, 26 ans, est partie rejoindre les rangs de Daech en Syrie, il y a quatre ans, après s’être convertie à l'islam. Mais cela fait plus d'un mois que Lydie est sans nouvelles de sa fille et de ses petits-enfants de 4 ans, 2 ans et 9 mois. Lydie et Julie étaient restées en contact régulier, même pendant les bombardements de la coalition. Mais depuis plus d’un mois, plus aucune nouvelle de la jeune femme qui se trouvait encore dans le dernier bastion syrien de Daech.

C’est la détresse d’une mère et d’une grand-mère

Lydie Maninchedda

Un appel pour elle mais aussi pour toutes les familles du collectif "Familles Unies", qui a pour but de venir en aide aux parents faisant face à la radicalisation d’un de leurs enfants.

"C’est un appel de détresse que je suis en train de lancer. Nos enfants et nos petits-enfants sont actuellement bombardés. Aucune pitié pour les petits enfants innocents qui sont partis là-bas, avec leurs parents. La coalition internationale bombarde les maisons. Les enfants meurent actuellement. Monsieur Macron, j’appelle à l’aide", ajoute Lydie Maninchedda, cette instructrice du Pas-de-Calais, dans une vidéo.

"Rapatriement d'urgence"

"Je voudrais qu’on cesse le feu et qu’on puisse demander à ces femmes et ces enfants de sortir de cet enfer et qu’on les rapatrie en France. Je voudrais qu’ils soient jugés en France. On ne veut pas les soustraire à la justice. Au nom de l’humanité, à cause de notre douleur, je demande un cessez-le-feu. Ayez pitié de nous, ça devient insupportable", poursuit cette femme, visiblement éprouvée.

Lydie Maninchedda réclame, avec le collectif "Familles unies", une justice décente pour ces jeunes Français ainsi que le "rapatriement d’urgence de nos petits-enfants victimes de la guerre", dont la gestion embarrasse les autorités françaises.

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