Syrie : encore une centaine de femmes et près de 250 enfants français sont retenus dans les camps syriens, selon Laurent Nunez
Le coordinateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme s'est exprimé sur RMC mercredi, au lendemain du rapatriement de 35 mineurs et 16 mères.
Il reste une centaine de femmes et près de 250 enfants français dans des camps de prisonniers jihadistes en Syrie après l'opération de rapatriement effectuée par la France mardi, a affirmé sur RMC, le coordinateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, mercredi 6 juillet. Avant le rapatriement "dans la nuit de lundi à mardi" de 35 mineurs et 16 mères, il y avait "120 femmes et près de 290 enfants" français détenus dans les camps du nord-est syrien contrôlés par les Kurdes, a détaillé Laurent Nunez.
Il a expliqué que le critère "sécuritaire" serait de "plus en plus" considéré pour décider d'éventuelles futures opérations similaires, alors que les ONG et les familles souhaitent le rapatriement de tous et la fin de la politique du "cas par cas".
"L'EI se reconstitue dans le désert syrien"
"Chaque fois que nous le pourrons, nous procéderons à des opérations de rapatriement pour motifs humanitaires (...) ce qui a aussi été pris en compte lors de la dernière opération, car la zone est de plus en plus instable", a déclaré Laurent Nunez.
"Il y a des menaces peut-être d'opérations turques, l'EI (groupe Etat islamique) qui se reconstitue dans le désert syrien et projette d'aller libérer ces femmes et enfants", a poursuivi le coordinateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. "Pour la sécurité de nos concitoyens, peut-être qu'il est mieux d'avoir (ces femmes et enfants) sous contrôle que de les voir dans une zone où elles peuvent s'égailler dans la nature."
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