Arrêtée en Syrie, la jihadiste française Emilie König dit être "traitée correctement" par les forces kurdes
Début janvier, sa mère avait affirmé qu'elle avait été "interrogée et torturée".
"Depuis mon arrestation, j'ai pas vu de problème, on m'a toujours traitée correctement." Dans une vidéo diffusée lundi 8 janvier par les forces kurdes, la Française Emilie König, membre du groupe Etat islamique, a démenti avoir été victime de violences depuis son arrestation en Syrie. Le 2 janvier, sa mère avait affirmé à Ouest France que la jihadiste bretonne l'avait appelée et lui avait dit avoir été "torturée" dans un camp kurde.
Dans cette vidéo de 3'09 en français (également enregistrée en arabe), la détenue revient sur cet appel à sa mère. "Je lui ai expliqué que j'avais peur", reconnaît Emilie König, disant avoir "entendu les femmes de Daech dire qu'il y avait beaucoup d'injustices, que les [combattants kurdes] YPG tapaient". Finalement, "ç'a été le contraire", dit-elle, assurant "ne manquer de rien".
Une interview contrainte ou consentie ?
Sur les images, la Française apparaît dans un sweat à capuche rose, le visage découvert, maquillée mais visiblement fatiguée. Les images tournées par les combattants YPG ont été montées avant leur diffusion, et il n'est pas possible de déterminer si l'interview a été menée sous la contrainte ou non.
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