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L'ex-ministre de droite Aillagon roule pour Hollande

L'ancien ministre de la Culture des gouvernements de Jean-Pierre Raffarin estime qu'il n'y aura "d'alternance possible que grâce et avec" le candidat socialiste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Jacques Aillagon au château de Versailles (Yvelines), le 2 septembre 2010. (PIERRE VERDY / AFP)

"Le 22 avril, je voterai pour François Hollande." L'ancien ministre de la Culture de droite Jean-Jacques Aillagon annonce dans une tribune publiée jeudi 8 mars dans Libération (article payant) qu'il soutiendrait le candidat socialiste lors de la présidentielle, et non Nicolas Sarkozy.

Pourquoi cette décision ? L'ex-président du château de Versailles se dit "convaincu que la France a besoin de profonds changements pour être en mesure de mieux aborder un avenir que la conjoncture et l'évolution du monde rendent plus difficile et incertain".

Dans une critique à peine voilée du bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy, Jean-Jacques Aillagon estime que le pouvoir sortant a "souvent flotté entre des prises de position contradictoires et des doctrines variables selon les circonstances" et souligne qu'un pays a "besoin qu'on lui propose des objectifs clairs, stables et assumés, sauf à désespérer les citoyens de l'action publique".

"Je sais qu'il saura être un président, à sa place"

Dans ce contexte, l'ancien ministre des deux premiers gouvernements de Jean-Pierre Raffarin assure qu'il "y a dans l'alternance politique une nécessité démocratique", alors que la France n'a pas eu de gouvernement de gauche depuis dix ans et que la présidence de la République est exercée par un homme de droite depuis dix-sept ans.

Pour l'ancien responsable, il n'y aura dans le scrutin présidentiel "d'alternance possible que grâce et avec François Hollande" qui "a bien les qualités humaines et politiques requises pour être un bon président de la République". Et d'ajouter : "Je sais qu'il saura être un président, à sa place, ni omniprésent, ni évanescent."

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