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Jean-François Copé a indiqué lundi que, pour sa part, il entendait employer le mot de "rigueur"

"Moi, le mot que j'utilise, c'est le mot de rigueur, après tout on n'est pas là pour se battre sur les mots", a déclaré M. Copé sur Europe 1, alors que le gouvernement s'emploie à esquiver ce terme pour définir sa politique de lutte contre les déficits.
Article rédigé par France2.fr
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Jean-François Copé (archives)

"Moi, le mot que j'utilise, c'est le mot de rigueur, après tout on n'est pas là pour se battre sur les mots", a déclaré M. Copé sur Europe 1, alors que le gouvernement s'emploie à esquiver ce terme pour définir sa politique de lutte contre les déficits.

Vendredi, le Premier ministre François Fillon avait assuré qu'on était "loin d'un plan de rigueur", qui "n'existe pas et qui n'existera pas", au lendemain de l'annonce du gel des dépenses de l'Etat pendant les trois années à venir.

Le conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, a également réfuté ce terme dans un entretien au Figaro samedi, affirmant que "ce n'est pas du tout la politique du président de la République. Selon M. Guaino, "la rigueur, c'est l'ajustement économique par la baisse du pouvoir d'achat".

"Les querelles de mots c'est pas très important, je crois que ce qui compte, c'est qu'on soit bien au clair sur ce qu'on veut faire", a souligné le président du groupe parlementaire UMP. "Quand on veut mener une politique de rigueur budgétaire, on commence par baisser les dépenses qui ne sont pas rigoureuses, qui ne sont pas indispensables, et quand on a regardé partout où on pouvait diminuer les dépenses publiques inutiles, s'il y a besoin d'un petit ajustement fiscal à la marge, à ce moment-là on le regarde", a expliqué le député de Seine-et-Marne.

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