Inondations dans le sud-est : six mois après, les gérants de campings sont inquiets
Une équipe de France 3 s'est rendue dans les zones sinistrées. Certains campings n'ont toujours pas l'autorisation d'ouvrir.
Claire Cohen-Pauget, gérante du camping du Pylone, à Antibes (Alpes-Maritimes), a le moral en berne. Suite aux inondations du mois d'octobre dernier, elle va licencier neuf de ses 13 employés. Avec d'autres patrons de camping, elle a lancé une pétition. Objectif : faire échec au plan de prévention des risques d'inondations qui lui interdit la reconstruction des mobiles-home et de campings sur son terrain classé zone rouge inondable. "Nous ça fait 60 ans qu'on existe donc il n'y a pas de raison que ça s'arrête comme ça. On va essayer de se battre, de continuer", explique la gérante.
Une petite indemnisation
Les voisins de Claire Cohen-Pauget ont subi des dégâts moins importants dans leurs campings de petite taille. Ils ne sont pas fermés administrativement en attendant le passage d'une commission de sécurité. Touchés par la crue et en zone inondable, ils n'ont pas l'autorisation d'accueillir les clients. Pour l'instant, les campings n'ont obtenu qu'un acompte d'un tiers d'indemnisation de la part des assurances. Pour obtenir la prime de perte d'exploitation, il faudrait rouvrir les portes, mais les pouvoirs publics restent fermes. En attendant, l'éventuelle fermeture de tous les campings de la Brague pourrait représenter une perte sèche de 60 millions d'euros pour l'économie antiboise.
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