Cet article date de plus de deux ans.

Dans la Drôme, des pièges photographiques pour lutter contre les dépôts sauvages d'ordures

Publié
Des pièges photographiques pour lutter contre les dépôts sauvages
Des pièges photographiques pour lutter contre les dépôts sauvages Des pièges photographiques pour lutter contre les dépôts sauvages
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La commune de Bourg-de-Péage a décidé de faire la chasse aux incivilités. Des appareils photographiques à déclenchement automatique ont été installés à proximité des bennes à ordures. Objectif : lutter contre les dépôts sauvages qui coûtent cher au contribuable. #IlsOntLaSolution

Pris en flagrant délit. A Bourg-de-Péage, commune de 10 000 habitants au nord-est de Valence, les pollueurs ont du soucis à se faire. Des pièges photographiques ont été installés à proximité des bennes à ordures afin d'éviter les dépôts sauvages. Des comportements qui coûtent cher à la ville : chaque jour, un employé municipal doit être assigné au ramassage des déchets sur la voie publique. Ces déchets parfois volumineux, comme de l'électro-ménager, du mobilier ou du matériel de chantier, sont purement et simplement abandonnés, au pied des bennes. La commune dispose pourtant d'une déchetterie et d'un service de retrait des encombrants gratuits, mais rien n'y fait. La municipalité a donc décidé de réagir.

Plusieurs contrevenants déjà confondus

Trois boitiers haute définition à déclenchement automatique viennent d'être installés. Equipés d'un objectif grand angle et d'un dispositif de flash nocturne, ces pièges photographiques qui se déclenchent au moindre mouvement permettent de surprendre et d'identifier les contrevenants, de jour comme de nuit. Depuis juin, dix procès verbaux ont déjà été dressés. Les amendes vont de 150 à 1500 euros selon la nature et la quantité des déchets déposés. Pour que l'effet de surprise continue à agir et en attendant que la commune achète d'autres boitiers, les dispositifs sont régulièrement déplacés. Avis aux indélicats !

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.