Aubervilliers : le fléau du logement insalubre
L'immeuble d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) incendié n'était pas autorisé à abriter des logements. Toute la question de la lutte des habitations insalubres se pose donc de nouveau.
Le gouvernement affirme que la lutte contre les habitations insalubres est une priorité, peu après l'incendie d'un immeuble à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Pourtant, à en croire la maire communiste de la ville, rien qu'à Aubervilliers, 40% des logements du parc privé seraient potentiellement indignes. Mais beaucoup n'ont pas d'autres choix que de vivre dans ces conditions, notamment parmi les 7 000 foyers en attente d'un logement social dans la ville.
La procédure est longue
Une femme rencontrée par France 2 habite dans un appartement rongé par l'humidité. Pourtant, elle paie 750 euros de loyer. Elle gagne 1 000 euros par mois et s'est installée là, car le propriétaire ne lui demandait pas beaucoup de garanties. À Aubervilliers, plusieurs programmes de rénovation sont néanmoins menés. Le problème réside surtout dans le fait que même après qu'un arrêté préfectoral ait interdit l'habitat dans un bâtiment jugé insalubre, la procédure est longue, avant de pouvoir lancer les travaux.
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