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Sécurité : comment la RATP fait face aux agressions dans le métro

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Sécurité : comment la RATP fait face aux agressions dans le métro
Article rédigé par France 2 - N. Perez, E. Delevoye, A. Brodin, @RevelateurFTV
France Télévisions
Que fait la RATP pour lutter contre les agressions dans le métro et RER ? Enquête.

Agressions, insultes, harcèlement sexuel : chaque jour, des centaines de femmes en sont victimes dans le métro parisien. 150 000 caméras de vidéosurveillance sont pourtant installées sur tous les quais, et dans tous les couloirs. Judikael Hirel, auteur de Concorde rouge, dans la peau d’une victime d’agression, a été violemment agressé en défendant une femme sur un quai, en pleine heure de pointe. Un homme alcoolisé l’avait agressée sexuellement. Quelques minutes plus tard, il s’en est pris à lui. "Il était revenu par derrière pour me donner un grand coup de poing dans la tempe, en sautant en l’air", raconte-t-il. 

Trop peu d'effectifs

Hospitalisé durant de longs mois, il a subi 17 opérations au niveau du visage et du crâne. Son agresseur, pourtant filmé pendant et après l’agression, n’a jamais été interpelé, et l’enquête a été classée sans suite. "La qualité et la résolution des images est pitoyable", dénonce Judikael Hirel, qui pointe également "la position très haute des caméras".

Même lorsque les images sont de bonnes qualités et bien orientées, la partie n’est pas gagnée. Dans le PC sécurité de la RATP, seules 12 personnes se relaient jour et nuit pour surveiller les 15 000 caméras du réseau. Les policiers, eux, se heurtent à un autre problème : les bandes vidéo ne sont stockées que 72 heures par la RATP. 

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