Mort d'un adolescent à Viry-Châtillon : la détention provisoire requise par le parquet pour quatre personnes

Des proches de plusieurs mis en cause dans la mort de Shamseddine arrivent, dimanche 7 avril, au tribunal judiciaire d’Évry (Essonne). Quelques minutes plus tard, le communiqué tombe : deux frères, déjà condamnés par la justice par le passé, et deux de leurs connaissances sont présentés à un juge d’instruction, une information judiciaire est ouverte à leur encontre pour assassinat. Ils sont soupçonnés d’avoir porté plusieurs coups à la victime. Le parquet a requis la détention provisoire à leur encontre.

"Assassinat" ou "coups mortels" ? 

L’avocat de l’un d’entre eux précise que son client reconnaît les faits, mais réfute le terme d’assassinat. "Ce n’est pas du tout un assassinat, ce sont vraisemblablement des coups mortels, c’est-à-dire des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", selon l’avocat. La mineure âgée de quinze ans qui est la sœur de deux des suspects a également été présentée à un juge d’instruction.

C’est après une discussion entre elle et Shamseddine que l’affaire a débuté, les deux grands frères ne supportant pas que leurs échanges portent sur la sexualité. Selon le procureur, Shamseddine aurait continué à discuter avec elle. Les deux frères, accompagnés de leurs connaissances, l’auraient alors rencontré à sa sortie du collège. Le jeune homme est décédé le lendemain d’un traumatisme crânien. Une marche blanche doit être organisée prochainement par sa famille pour lui rendre hommage.