Pont-sur-Sambre : la fin de 30 ans d'enquête ?
Marié, père de famille, âgé d'une cinquantaine d'années : voilà le profil du suspect qui aurait commis au moins une trentaine de viols et agressions sexuelles depuis près de 30 ans. Un homme bien connu dans son village, Pont-sur-Sambre, dans le Nord. Il a été membre de plusieurs associations et président du club de football.
Depuis 1988, l'homme aurait agi presque toujours avec le même mode opératoire, en France et en Belgique, au petit matin, lorsqu'il se rendait au travail. Des viols et agressions sexuelles dans des communes du bassin de la Sambre, du nom d'une rivière. En 1997 déjà, les policiers avaient établi un portrait-robot. Autre élément : une trace ADN, retrouvée sur plusieurs victimes de viols. Mais impossible de savoir à qui elle appartient, l'homme n'était pas dans les fichiers.
Le suspect confondu par la vidéosurveillance
30 ans d'incertitude, jusqu'au 5 février dernier. Ce jour-là, l'homme agresse une jeune femme à Erquelinnes, en Belgique. Grâce à la vidéosurveillance, les enquêteurs belges découvrent le modèle de sa voiture. Ils transmettent l'information aux policiers français, qui interpellent le suspect lundi dernier à Pont-sur-Sambre (Nord). Les enquêteurs en ont aujourd'hui la conviction : ils ont résolu aujourd'hui leur dossier le plus mystérieux, celui du violeur de Pont-sur-Sambre.
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