: Vidéo Calais : "Aujourd'hui, la France n'est pas submergée", rétorque Valls à Le Pen
La présidente du Front national a accusé le Premier ministre, lundi, de "sacrifier" Calais en annonçant la construction pour "début 2016" d'un campement humanitaire pour 1 500 migrants.
Manuel Valls a répondu lundi 31 août aux invectives de la présidente du FN, Marine Le Pen, qui l'accuse de "sacrifier" Calais en annonçant la construction pour "début 2016" d'un campement humanitaire pour 1 500 migrants. "Démagogie" et "mensonge", a rétorqué le Premier ministre à la fin de son déplacement à Calais.
Un accueil "dans de bonnes conditions"
"La démagogie, c'est de vouloir fermer toutes les frontières et de vouloir résoudre le sujet par un discours", a lancé le chef du gouvernement. "Aujourd'hui, la France n'est pas submergée", a déclaré le Premier ministre, répliquant à l'accusation de "submersion migratoire". "On parle de 800 000 personnes pour ce qui concerne l'Allemagne. En France, les chiffres restent stables (autour de 60 000)", a-t-il souligné. "Nous voulons organiser dans de bonnes conditions l'accueil pour les demandeurs d'asile. En revanche, ceux qui n'ont pas droit à l'asile doivent être reconduits à la frontière", a-t-il poursuivi.
Le campement qui va être créé comptera 1 500 places, "alors qu'il y a 3 000 personnes" dans la zone dite de la "jungle" de Calais, a aussi souligné Manuel Valls.
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