Marie-Noëlle Grimaldi, journaliste pour France 3, se trouve sur le camp détruit durant la nuit à Grande-Synthe et évoque la situation des 1500 migrants environ désormais sans abri. Pour parer au plus pressé, la mairie a ouvert dès cette nuit trois gymnases, mais certains migrants n'ont pas souhaité s’y rendre. Au total, ce sont donc moins de 600 personnes qui sont pour l'instant à l'abri.Nombreuses famillesDes centaines d'autres migrants se trouvent dans la nature et sans toit sur la tête. Selon la journaliste, il sera sûrement difficile de les retrouver et de pouvoir les accompagner. L'État et la ville ont lancé un appel à la solidarité et veulent pouvoir rouvrir des centres d’accueil très rapidement pour héberger les migrants du camp détruit à Grande-Synthe. Hier encore, de très nombreuses familles vivaient sur ce camp, avec de très jeunes enfants.