Les "No Border" accusés d'instrumentaliser les migrants de Calais
À Calais (Pas-de-Calais), la nuit dernière a été beaucoup plus calme que les trois précédentes, après les affrontements entre policiers et migrants.
Après trois nuits consécutives d'échauffourées entre certains migrants et des CRS, le calme est revenu depuis mardi soir à Calais (Pas-de-Calais). Cette nuit, aucun incident à déplorer aux abords du bidonville. Quelques mètres plus loin, un collectif qui se dit apolitique est venu manifester. Ces riverains soutiennent les forces de l'ordre et pointent du doigt les militants "No Border" qui selon eux, instrumentalisent les migrants.
Dans le viseur des autorités
"Ils les poussent, ils narguent la police, ils rigolent à leur nez, ils les caillassent, ils les insultent. [...] Ils sont là pour manipuler. Pour moi, ils ne sont pas là pour les aider", affirme Johnny Pietin, porte-parole des Calaisiens en colère. Les "No Border", pas de frontière en français, sont des militants qui se qualifient d'antifascistes et disent vouloir aider les migrants. Très discret à l'intérieur du bidonville, ils viennent d'Angleterre, d'Allemagne ou des Pays-Bas. Certains d'entre eux sont clairement dans le viseur des autorités. Ils seraient une centaine d'après des associations.
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