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L'interprète d'un journaliste en reportage pour France 5 violée aux abords de la "jungle" de Calais

Une interprète qui accompagnait un journaliste freelance de télévision, qui travaillait pour France 5 dans la "jungle" de Calais, a été violée dans la nuit de lundi à mardi. L'agression a été commise "a priori" par un migrant, selon le parquet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Vue aérienne de la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais), le 16 octobre 2016.  (MARKUS HEINE / NURPHOTO / AFP)

Une interprète en pachtoune qui accompagnait un journaliste freelance de télévision, qui travaillait pour France 5, dans la "jungle" de Calais a été violée dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre. Ce viol a été commis "a priori" par un migrant, a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

Entre 2 heures et 3 heures, ces deux personnes réalisaient "depuis plusieurs semaines" un reportage pour France 5 sur les mineurs isolés dans la "jungle" de Calais lorsqu'ils ont été pris à partie par trois Afghans, "a priori trois migrants selon les déclarations des victimes" aux abords du camp. Ceux-ci ont d'abord voulu voler leur matériel, selon le parquet.

Un rapport sexuel sous la menace d'un couteau

Puis, l'un des trois individus a obligé l'interprète à avoir un rapport sexuel sous la menace d'un couteau, tandis que les deux autres maintenaient à distance, également avec un couteau, le journaliste de 42 ans. Lorsque les trois personnes les ont laissé partir, le journaliste et son interprète se sont rendus au commissariat de Calais. L'interprète de 38 ans, originaire d'Afghanistan, a été prise en charge par le CHR de Calais.

Les trois agresseurs sont toujours recherchés, selon le parquet qui précise qu'une enquête a été ouverte confiée à l'antenne locale de la PJ. 

La victime est toujours hospitalisée, elle doit être entendue dans la journée. Le journaliste, choqué, n'avait pas encore été entendu en fin de matinée. "L'interprète a reconnu la langue des agresseurs, et selon nos premiers éléments cela ressemble à la filière de passeurs afghans", précise le parquet à franceinfo. 

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