Dans la nuit du vendredi au samedi 3 octobre, une centaine de migrants a tenté de passer par l'Eurotunnel pour se rendre en Angleterre. Le trafic a été interrompu toute la nuit. Selon Barbara Six, en direct de Calais (Pas-de-Calais), ces actions hier dans le tunnel et aujourd'hui sur l'autoroute, sont "bien sûr le fait de migrants puisqu'ils sont toujours de plus en plus nombreux à rêver de passer en Angleterre et ce, avant l'hiver".Médiatiser la situationPar ailleurs, la sécurité a été renforcée. Il y a eu de nouvelles clôtures, avec des barbelés autour du port, autour du site Eurotunnel. Il y a également de plus en plus de policiers ce qui fait que les frontières sont beaucoup plus étanches. Mais il y a aussi un nouveau phénomène : les "no borders". Désormais des groupuscules d'extrême gauche encadrent, orchestrent ces intrusions et ces assauts pour médiatiser la situation, attirer l'attention sur le sort de ces 4 500 personnes qui sont échouées à Calais.