Les opérations de démantèlement de la "jungle" de Calais se déroulent sur plusieurs jours. La première journée, ce lundi 24 octobre, s'est plutôt bien passée.
Tôt ce lundi matin à Calais, plusieurs centaines de réfugiés patientaient aux portes du camp, patiemment. Avant d'accéder aux autocars, ils passent par un sas, un hangar désaffecté où ils sont divisés en quatre files : pour les adultes seuls, les familles, les personnes vulnérables et les mineurs. Ensuite, chaque migrant doit choisir la région où il veut aller. Ils doivent décliner leur identité, leur âge, leur nationalité. Des opérations fastidieuses qui se déroulent dans le calme.
Entre soulagement et inquiétude
Ces formalités terminées, les migrants sont répartis dans des bus. 45 ont quitté Calais lors de cette première journée en direction des centres d'accueil et d'orientation (CAO). L'évacuation laisse les riverains entre scepticisme et satisfaction. Certains sont soulagés et d'autres ont peur que des petits camps de migrants se reforment. Ce lundi, les migrants étaient tous volontaires pour partir. La "jungle" doit être vidée d'ici la fin de la semaine. Mais certains des 6 000 migrants veulent rester pour tenter de gagner l'Angleterre. La suite du démantèlement s'annonce plus complexe. Un millier de policiers et gendarmes sont mobilisés.
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