Les Guadeloupéens n’ont pas ralenti le rythme de leurs contestations. Aux propositions du ministre de l'Outre-mer, ils répondent "non" et sur tous les points. Certes, répondre aux ordres de Paris exacerbe leur colère, mais pour beaucoup, lancer ce samedi 27 novembre le débat sur l’autonomie de l’île, n’est pas la priorité.L’allocution du ministre fait débatQuelques rues plus loin, dans un quartier populaire de Pointe-à-Pitre, durement touché par les violences et les barricades la nuit dernière, l’allocution du ministre fait aussi débat. Pour un patron-pêcheur, la solution serait de faire un référendum. "L’ensemble des acteurs politiques et économiques de la Guadeloupe s’accordent sur un point : ce débat sur l’autonomie ne pourra être lancé que quand le conflit social sera résolu et le calme enfin rétabli", indique la journaliste Diane Schlienger, en direct de la Guadeloupe.