Crise sociale en Guadeloupe : le gouvernement envoie des renforts policiers
Les renforts arriveront arriveront sur place dans les prochains jours, selon les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu et de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Une réponse ferme à une crise sociale. La mobilisation anti-pass sanitaire et vaccin contre le Covid-19 continue en Guadeloupe, et le gouvernement hausse le ton en annonçant l'envoi de 200 policiers et gendarmes. Des routes d'accès au CHU ont été bloqués et des immeubles et véhicules ont été incendiés.
Ces renforts seront sur place "dans les prochains jours", ont annoncé les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu et de l'Intérieur Gérald Darmanin, en condamnant "avec la plus grande fermeté les violences qui se sont déroulées ces dernières heures en Guadeloupe".
Deux enquêtes ouvertes
La préfecture a activé une cellule de crise depuis 8 heures (13 heures à Paris) vendredi. Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, a annoncé l'ouverture de deux enquêtes pour "dégradation par incendie en bande organisée et vols avec dégradation en bande organisée", concernant "des attaques de magasins", dont cinq bijouteries pillées à Pointe-à-Pitre.
Quatre immeubles de la ville, qui compte de nombreuses habitations en bois, sont partis en fumée dans la nuit, suite à ces pillages, ont expliqué à l'AFP les pompiers et une source policière.
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