Grève : les agents de sécurité dénoncent leur conditions de travail
Comme les forces de l'ordre, les agents de sécurité sont très sollicités depuis les attentats. Aujourd'hui, la profession dénonce un manque de reconnaissance et des salaires trop bas pour vivre correctement.
Le plus souvent, c'est à peine si nous les remarquons. Pourtant, les agents de sécurité sont de plus en plus nombreux et de plus en plus présents. À l'entrée des stades, dans les centres commerciaux ou dans les aéroports, debouts dix heures par jour et souvent dehors. On les voit rarement manifester, mais ce mercredi 2 novembre dans plusieurs villes de France, comme ici sur le parvis de la Défense, ils se sont fait entendre pour dénoncer la précarité et les faibles salaires.
Des travailleurs pauvres
Après 22 ans de carrière, Henri Dianne, agent de sécurité incendie, gagne 1 200 euros par mois. Pour lui, les vigiles sont des travailleurs pauvres. "On a maintenant des collègues qui dorment dans leur voiture voire sous des tentes. On voit aussi des salariés qui vont au resto du coeur", relate-t-il. Pour éviter la pauvreté, la plupart des agents de sécurité français ont deux employeurs.
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