La baisse des commissions est le sujet qui fait coincer les négociations entre Uber et les chauffeurs. "Quand vous prenez un Uber, c'est 25% de la course qui est prélevée et qui va directement dans la poche du géant américain. Impossible pour l'entreprise de céder sur ces 25% car, sinon, elle prendrait le risque que le million de chauffeurs des 80 pays du monde, finalement, aient les mêmes revendications que les chauffeurs français", explique Agnès Girault-Carlier.Pas d'entretien prévu entre Uber et les chauffeurs"Il faut savoir aussi que l'entreprise connaît des difficultés financières : plus de deux milliards de dollars de perte. Le groupe américain à quand même annoncé la création d'un fonds d'investissement de deux millions d'euros", relate la journaliste. Pour l'heure, aucune réunion, aucun entretien n'est prévu avec les chauffeurs.