: Vidéo Des centaines de chauffeurs de taxi manifestent à Rome contre la concurrence des VTC
Des échauffourées ont eu lieu mardi à Rome avec la police, qui est intervenue pour déloger des manifestants devant le siège du Parti démocrate, le Parlement et le siège du gouvernement.
L'application Uber fait de nouveaux mécontents. Après Paris et d'autres grandes villes du monde, ce sont les chauffeurs de taxi italiens qui protestent mardi 21 février contre la concurrence qu'ils jugent déloyale de la part des voitures avec chauffeur (VTC). Ils sont à leur sixième jour d'une grève nationale.
Des échauffourées ont eu lieu mardi à Rome avec la police, qui est intervenue pour déloger des manifestants devant le siège du Parti démocrate, le parti du gouvernement, où se tient une réunion de direction. Les manifestants ont également fait exploser des pétards devant le Parlement et le siège du gouvernement. L'une de ces explosions a brisé les vitres d'un immeuble voisin.
Des restrictions levées pour les VTC
En Italie, des restrictions envers les services de voitures avec chauffeurs ont été levées. Les VTC sont libres de rouler sans risque de sanctions, des mesures inacceptables selon les chauffeurs de taxi. Ces derniers, venant de toute l’Italie, se sont donné rendez-vous à Rome, dans une gigantesque pagaille. D'autres grandes villes du pays sont également bloquées comme Naples, Florence ou Gènes. La chambre des députés discutera mercredi d’un nouveau statut pour les VTC.
Les tarifs bloqués pour les taxis, libres pour les VTC.
Les VTC à Rome, connus sous le nom de NCC, payent comme les taxis une licence qui vaut plusieurs milliers d'euros. Mais les chauffeurs de taxi dénoncent la concurrence de ceux qui obtiennent cette licence dans d'autres communes italiennes, où les coûts sont nettement moins élevés, pour ensuite venir travailler à Rome ou dans d'autres grandes villes. Une licence de taxi à Rome vaut 150 000 euros, mais les NCC la payent dix fois moins cher ailleurs, dénonce un chauffeur de taxi à l'AFP. Les taxis dénoncent également la concurrence sur les tarifs, bloqués pour eux, mais libres pour les VTC.
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