Malgré l'interdiction du préfet du Nord, une vingtaine de chauffeurs Uber Pop roulaient ce lundi 1er juin dans la matinée à Lille, et les taxis ne décolèrent pas.Pour les autorités, ces conducteurs - dont beaucoup ne sont pas inscrits au registre du commerce et de l'artisanat - roulent en dehors des clous. Les contrôles vont d'ailleurs être renforcés.Taxis sans clientsAccusée de travail dissimulé, l'entreprise Uber continue de séduire les Lillois et refuse de se laisser faire, a-t-elle donné comme mot d'ordre à ses chauffeurs. Pour ce conducteur, les autorités ont "peur d'Uber et ne sont pas crédibles" en n'interdisant purement et simplement l'application mobile. "Tout le monde va continuer", assure-t-il à France 2.On estime qu'il y a 200 conducteurs Uber sur la métropole lilloise. Soit autant que d'artisans-taxis. Des taxis souvent contraints de travailler la nuit en plus du jour pour trouver des clients.