Dans plusieurs grandes villes de France, les contrôlent de taxis se multiplient. Objectif : traquer et verbaliser les particuliers qui s'improvisent chauffeurs de taxi via l'application UberPop. L'application est interdite depuis le 1er janvier.Mercredi 18 février à Paris, la police des taxis a réalisé une opération coup de poing. Depuis le 1er janvier, 108 automobilistes utilisateurs d'UberPop ont été verbalisés. Ils risquent en théorie jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.La commission européenne saisiePour la société Uber, les utilisateurs de l'application ne font rien d'illégal. L'entreprise américaine, qui a saisi la commission européenne pour annuler la loi française, se défend. "Uber a pris une assurance dans tous les pays qui couvre les dommages matériels et corporels pour le conducteur, les passagers et les tiers, à hauteur de 3,5 millions d'euros", explique par téléphone, Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France.À Bordeaux, les chauffeurs de taxi manifestaient la semaine dernière pour dénoncer une concurrence déloyale.