Ce jeudi 25 juin, la grève des taxis a été particulièrement suivie partout en France. La mobilisation a même parfois tourné à l'affrontement, en particulier en région parisienne. Face à l'ampleur de la mobilisation, Bernard Cazeneuve a écourté son déplacement à Marseille pour rencontrer les représentants des syndicats. "Nous avons pu constater une vingtaine de personnes autour de la table avec figurez-vous, des représentants belges et espagnols", rapporte Arnaud Boutet.Plus de sévéritéPlus tôt dans la journée, Bernard Cazeneuve avait saisi le parquet de Paris, demandant de faire appliquer l'arrêté interdisant l'activité d'UberPop à Paris. "Il s'agit de faire respecter la loi, mais avec plus de sévérité, de traquer les conducteurs illégaux", poursuit le journaliste de France 2 en direct de la place Beauvau. "Il y a eu 500 interpellations depuis le début de l'année, une centaine de procès verbaux et maintenant, le ministère de l'Intérieur veut aller plus loin et s'attaquer au programme de recrutement des chauffeurs UberPop", précise Arnaud Boutet.