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Client UberPOP agressé à Lyon : un chauffeur de taxi mis en examen

Le chauffeur en question nie avoir frappé le client, dont la photo du visage tuméfié avait fait le tour des réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une photo rendue publique via Facebook le 22 juin 2015 par Alexandre Berlin, un client d'UberPop qui affirme avoir été violemment agressé à Lyon par des chauffeurs de taxi, dans la nuit du 20 au 21 juin. (ALEXANDRE BERLIN / FACEBOOK)

L'un des deux chauffeurs de taxi placés en garde à vue dans l'enquête sur l'agression dont a été victime un jeune homme à Lyon (Rhône) a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué vendredi 3 juillet une source judiciaire. Le second a été remis en liberté. 

Le chauffeur a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, et placé sous contrôle judiciaire avec l'obligation de verser un cautionnement, a précisé cette source. Selon une source policière, après une prolongation de sa garde à vue jeudi soir, ce chauffeur de taxi âgé de 33 ans avait été déféré vendredi en début d'après-midi devant le parquet, qui avait ouvert une information judiciaire. Les enquêteurs pensent que cet homme, connu de la police pour des faits anciens de violence, est l'auteur du coup de poing, ce qu'il nie.

Tente jours d'incapacité temporaire de travail 

Dans la nuit du 20 au 21 juin, dans le quartier Confluence, un homme de 26 ans avait été violemment frappé alors qu'il aurait fait savoir à un chauffeur de taxi qui refusait de le transporter qu'il allait faire appel au service UberPOP.

Le visage tuméfié et blessé de cet homme - qui s'était vu notifier 21 jours d'ITT avant que le préjudice ne soit réévalué récemment à 30 jours d'ITT - avait fait le tour des réseaux sociaux. Deux autres chauffeurs, placés en garde à vue mercredi matin, avaient été remis en liberté la nuit suivante. Une troisième personne, qui avait également été placée en garde à vue, a elle aussi été relâchée.

UBER VIOLENCE
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Présentes lors de la discussion animée entre la victime et des taxis devant qui elle avait clamé qu'elle allait faire appel à UberPOP après le refus de chauffeurs de l'embarquer, ces trois personnes ne seraient pas impliquées dans l'agression, selon des premiers éléments.

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