Assurances : des communes lâchées par leurs assureurs
La commune de Laxou (Meurthe-et-Moselle) a appris qu'elle ne serait plus assurée à la fin du mois de juin. Laurent Garcia, maire (MoDem) de Laxou, est inquiet. "Ça arrive quelques mois après les émeutes. Les émeutes, jusqu'à preuve du contraire, les maires n'en sont pas responsables", développe-t-il. En un an, plus de 200 communes auraient reçu un courrier de résiliation. Les assurances sont découragées par les incidents de 2023, mais aussi par les événements climatiques.
Des services publics menacés
À Laxou, les émeutes ont coûté plus de 100 000 euros. Sans assurance, le maire devra fermer plusieurs bâtiments municipaux. "La ville de Laxou n'a pas les moyens d'assurer tous ses bâtiments", explique-t-il. D'autres services publics, comme la cantine, la garderie du soir ou la bibliothèque, sont menacés. Les assureurs répondent que leur taux de résiliation reste faible. Selon un rapport sénatorial, les difficultés des communes à s'assurer seraient liées au monopole de certaines assurances sur le marché.
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