Agression au CHU de Reims : "Un choc, de la tristesse, de l'émotion", réagit le maire de Reims après le décès de l'infirmière agressée au couteau
"Un choc, de la tristesse, de l'émotion", a réagi mardi 23 mai sur France Bleu Champagne-Ardenne le maire de Reims Arnaud Robinet après le décès de l'infirmière, agressée au couteau lundi 22 mai au CHU de Reims. "Mes premières pensées vont bien évidemment à sa famille, à ses proches, à ses collègues qui ont été fortement touchés et traumatisés, et bien évidemment à l'ensemble de la communauté hospitalière", a déclaré celui qui est également président de la Fédération hospitalière de France (FHH).
Concernant l'état de santé de l'autre victime de l'attaque au couteau, une secrétaire médicale âgée de 56 ans, Arnaud Robinet se montre optimiste. "Il semblerait que les choses aillent beaucoup mieux, qu'il n'y ait plus de pronostic vital engagé", a-t-il expliqué. "On attend de bonnes nouvelles", a poursuivi l'élu avant de souligner cependant qu'il fallait "rester prudent". "Elle a été prise en charge par l'ensemble des équipes du CHU, aussi bien des équipes de chirurgiens pluridisciplinaires que d'autres médecins. Donc elle est entre très bonnes mains", a-t-il détaillé.
La question de la sécurité au sein de l'établissement de santé refait surface. "Le CHU de Reims, c'est quasi 8 000 agents hospitaliers et entre les visiteurs, les patients et les agents, c'est un va-et-vient permanent, qui plus est sur un site en reconstruction", nuance le président de la Fédération hospitalière de France. "On peut toujours augmenter le nombre de personnes à l'entrée des établissements de santé (…). On a été capable de filtrer les visiteurs ou les patients au moment du pass sanitaire, donc c'est possible de le faire".
"Malheureusement, il peut toujours y avoir une faille"
Arnaud Robinet, le maire de Reimsà franceinfo
Il souligne d'ailleurs qu'il est "impossible de fouiller chaque personne qui rentre à l'hôpital". Les deux victimes ont été agressées lundi 22 mai par "un homme de 59 ans, Rémois, avec des antécédents psychiatriques", a relaté le ministre lors de son point presse à l'hôpital. "La vraie question, le vrai sujet, c'est le suivi et la prise en charge de ces patients", a commenté le maire de Reims. "Il y a donc là un plan d'urgence à mettre en place qui est annoncé par le ministre de la Santé (…) Mais cela va prendre du temps", a-t-il reconnu.
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