Disparition de Lina : "Une enquête judiciaire, c’est toujours compliqué", affirme Marc Rollang, porte-parole de l’APNM gendarmes et citoyens
Depuis la disparition de Lina il y a une semaine, des moyens considérables sont déployés. Pourtant, les enquêteurs ont du mal à récolter des traces, des indices. Comment expliquer cela ? "La faiblesse de l’esprit serait de penser qu’une enquête judiciaire est naturellement simple. Une enquête judiciaire, c’est toujours compliqué parce qu’il faut apporter la preuve matérielle d’un fait pénal", rappelle Marc Rollang, porte-parole de l’APNM gendarmes et citoyens, présent sur le plateau du 12/13 info, samedi 30 septembre.
La thèse accidentelle s’amenuise
Dans le cas présent, il n’est pas recherché une infraction pénale mais une personne. "On recherche des faits matériels, on essaie de les découvrir, de les analyser, de les identifier, pour les inscrire dans un contexte judiciaire afin de les rendre les plus formels, les plus évidents possible", explique Marc Rollang. Techniquement, cette recherche s’opère grâce à des experts. "Aujourd’hui, il semblerait que la thèse accidentelle s’amenuise très sérieusement", confie le porte-parole de l’APNM. Il reste donc l’hypothèse d’un tiers, une intervention malveillante.
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