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Femme abattue à Bordeaux : l'ex-compagnon de la victime avoue

L'homme de 37 ans interpellé mercredi a reconnu les faits en garde à vue. Il dit ne pas avoir supporté la rupture avec sa compagne, âgée de 32 ans, qu'il a décidé de tuer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une femme a été abattue à Bordeaux en pleine rue, le 13 juin 2012.  (LARTIGUE STEPHANE / MAXPPP)

L'homme de 37 ans interpellé après le meurtre d'une femme tuée d'un coup de fusil, mercredi 13 juin à Bordeaux (Gironde), est son ex-compagnon. Il a reconnu les faits en garde à vue, expliquant ne pas avoir supporté la rupture, selon des sources concordantes. Le suspect a indiqué que la victime, une commerciale de 32 ans avec laquelle il vivait depuis quelques mois, avait rompu quelques jours auparavant. Il a deux enfants d'une précédente union.

Au moment de son interpellation, vers 14h45, cet homme se promenait dans Bordeaux avec "une arme à canon scié". La même que les témoins disent avoir vue lors de la fusillade, raconte Sud Ouest.

"Arrête ! Arrête !"

Selon les premiers éléments de l'enquête, ouverte pour homicide volontaire et confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale, le drame s'est produit vers 9h30, rue de Soissons, dans un quartier résidentiel et tranquille de Bordeaux. La victime a été "prise à partie par un homme" qui a "tiré à plusieurs reprises" sur elle avant de prendre la fuite, selon le parquet. "Touchée par les projectiles, la victime décédait une heure plus tard."

Selon les témoignages des voisins, au moins trois détonations ont été entendues. "Elle devait le connaître", a indiqué un voisin à Sud Ouest. "Elle lui a dit ''Arrête ! Arrête !' Elle a été touchée par un autre tir et s'est effondrée. J'ai ouvert la fenêtre, je lui ai demandé d'arrêter", poursuit-il. "Il m'a dit de la fermer sans quoi il s'en prendrait à moi. Et il lui a retiré dessus, à bout portant, dans la visière."

Une autopsie confiée à deux médecins légistes doit être pratiquée jeudi, selon le parquet. Le suspect pourrait être déféré dans la soirée ou vendredi matin au parquet de Bordeaux.

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