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Eva Joly refuse de "reculer devant la difficulté"

A la peine dans les sondages, la candidate écologiste "lance un appel à tous ceux qui veulent que l'écologie soit au cœur des politiques publiques durant les prochaines années".

Article rédigé par franceinfo
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La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, tient une conférence de presse à Paris, le 24 janvier 2012. (THIERRY CHESNOT / SIPA)

"Les sondages ne dictent pas ma conduite, mais je ne peux être insensible à ces résultats." A la peine dans les enquêtes d'opinion - elle ne recueille que 2 % des intentions de vote, selon un dernier sondage CSA -, Eva Joly veut tenir bon.

Dans un entretien paru dans Le Monde daté du 29 janvier, la candidate écologiste l'assure : "Reculer devant  la difficulté n'est pas dans mon tempérament". "C'est la nuit qu'il fait beau croire à la lumière, ajoute-t-elle. Mon objectif est de réaliser le meilleur score pour l'écologie politique au soir du 22 avril. Mes éventuels états d'âme passent au second plan face à cet objectif. Même si sous l'armure, il y a un cœur qui bat."

Expliquant vouloir "entrer dans une nouvelle étape de la campagne pour expliquer que nos solutions sont les plus efficaces pour affronter la situation présente", l'ancienne magistrate "lance un appel à tous ceux qui veulent que l'écologie soit au cœur des politiques publiques durant les prochaines années". "Chaque voix compte", insiste-t-elle.

"Changer de président, ce n'est pas suffisant"

Face à la suprématie de François Hollande dans les sondages, Eva Joly dénonce, sans le citer, le "vote utile" : "Changer de président est nécessaire, ce n'est pas suffisant", prévient-elle. "Pour lutter contre le réchauffement climatique, sortir du nucléaire, faire de la France un leader dans les énergies renouvelables, promouvoir une agriculture sans pesticides, il faut que le score des écologistes soit important."

Quant à ceux qui l'accusent de ne pas avoir de sens politique, la candidate écologiste leur répond qu'elle "avoue ne prendre aucun plaisir aux petits jeux du microcosme politique. (...) Je ne suis pas formatée, ni douée pour fournir des réponses calibrées dans les standards des joutes politiciennes. (...) Une campagne est une suite de pièges. Je n'ai pas su tous les éviter."

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