Drame d'Echirolles : un procès sous haute sécurité
Depuis la cour d'assises des mineurs de Grenoble, Etienne Prigent évoque les dispositifs mis en place autour d'un procès attendu.
Dans l'après-midi de ce lundi 2 novembre s'ouvre le procès du drame d'Echirolles. 12 personnes sont accusées d'avoir pris part au lynchage de Kevin et Sofiane, tués sauvagement dans un square en septembre 2012.
Les audiences à la cour d'assises des mineurs de Grenoble (Isère) vont se dérouler dans une ambiance tendue. Un important dispositif de CRS est mobilisé. Les accusés encourent jusqu'à 30 ans de prison. Trois d'entre eux comparaissent libres. "Les neuf autres actuellement en détention seront alignés cet après-midi dans un box spécialement élargi pour l'occasion. Une sorte de cage de verre qui peut contenir jusqu'à 30 personnes, escorte policière comprise", rapporte sur place Etienne Prigent.
Huis-clos levé ?
Toutes ces mesures visent à sécuriser le bon déroulé du procès. Aujourd'hui, un premier débat doit porter sur la levée ou non du huis-clos. "Selon nos informations, l'un des deux accusés mineurs au moment des faits aurait d'ores et déjà rejeté la publicité des débats. Cette information est encore à confirmer cet après-midi", conclut le journaliste de France 2.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.