Le militant nationaliste corse Charles Pieri sera jugé le 4 septembre pour "injure publique en raison du sexe et de l'origine" dans le cadre de l'enquête sur les propos injurieux à l'encontre de la veuve du préfet Erignac, publiés sur Facebook. Il risque un an de prison et 45 000 euros d'amende. Mercredi 25 avril au matin, il avait été brièvement placé en garde à vue rapporte France Bleu RCFM. Charles Pieri a "continué de refuser de s'expliquer", indique la procureure de la République dans un communiqué.L'ex-chef du FLNC était entendu à Borgo (Haute-Corse), où une trentaine de militants nationalistes se sont rassemblés pour lui exprimer son soutien.Une comparaison avec les femmes qui ont collaboré avec les AllemandsCharles Pieri avait été placé une première fois en garde à vue le 13 février dernier dans cette affaire. Une enquête pour "injures publiques en raison du sexe et de l'origine nationale" a été ouverte par le parquet d'Ajaccio. Dans ce message publié le 7 février sur la page Facebook "Di l'altu pianu", attribué à Charles Pieri, l'auteur compare Dominique Erignac aux femmes françaises ayant collaboré avec les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.Cette publication avait été postée quelques heures après la cérémonie d'hommage au préfet Claude Erignac assassiné il y a 20 ans.