Avant même son arrivée en Corse pour clôturer le grand débat national jeudi 4 avril, Emmanuel Macron ne fait pas l'unanimité. Pour se faire entendre, les nationalistes ont appelé à une opération "île morte". Une ambiance tendue à l'image des relations entre le président et l'exécutif insulaire.Séjour écourtéAprès avoir annoncé qu'ils boycottaient le grand débat, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont proposé au chef de l'État de s'exprimer devant l'assemblée de Corse. Une invitation aussitôt déclinée au grand dam des dirigeants nationalistes de l'île. Coïncidence ou non, le programme envisagé par l'Élysée : Emmanuel Macron n'arrivera pas mercredi soir en Corse et ne visitera pas jeudi matin le village de Sampolo. Un climat délétère qui persiste depuis plus d'un an. Pour le maire PRG de Santa-Maria-Siché, François Dominique Pelloni, l'île ne peut pas se permettre de tourner le dos à l'État. Ce déplacement ressemble à un nouveau rendez-vous raté.