Au lendemain de la manifestation organisée, samedi 3 février, en Corse et trois jours avant la venue d'Emmanuel Macron pour la cérémonie hommage au préfet Érignac, Gilles Simeoni a été interrogé, dimanche sur franceinfo, sur les conséquences d'un éventuel échec de négociations avec le gouvernement. "S'il y a crise et s'il y a blocage, il peut forcément y avoir des violences", a déclaré le président du Conseil exécutif de Corse, avant d'afficher sa volonté de "tout faire" pour que cela ne se produise pas.Éviter un retour des violencesUn retour de la violence que Gilles Simeoni ne souhaite pas : "Pour moi et pour nous, nous l'avons écrit, y compris dans notre pacte de gouvernement, il ne peut pas y avoir de retour en arrière. La fin de la violence clandestine doit être à la fois définitive et irréversible".Cependant, le président du Conseil exécutif de Corse précise qu'"il y a en Corse une situation qui est une situation de difficultés économique et sociale, une situation qui pourrait être de blocage politique si le gouvernement continuait à ne pas entendre le fait démocratique et à ne pas prendre en considération les expressions du suffrage universel". À partir de ce moment-là, Gilles Simeoni tire le constat que "s'il y a crise et s'il y a blocage, il peut forcément y avoir violences. Notre responsabilité est de tout faire pour qu'il n'y ait pas d'espace politique pour quelque forme de violences que ce soit et nous allons continuer dans cet état d'esprit là".